Le rayonnement

Le rayonnement ultraviolet appartient à un vaste ensemble d’ondes appelées électromagnétiques. Les photons, qui circulent à la vitesse de la lumière – 300 000 km/seconde, constituent ce réseau d’ondes qui sont classées selon leur longueur.

Des rayons cosmiques issus de la stratosphère jusqu’aux ondes radio, qui nous sont plus familiers, ces rayonnements possèdent une énergie propre en fonction de leur longueur d’onde. Pour évaluer ces dimensions, on utilise le mètre pour les ondes radio, le centimètre pour le radar ou les micro-ondes, et le nanomètre (millionième d’un millimètre) pour les ondes plus courtes.

Spectre électromagnétique

La lumière visible par exemple, donnant la sensation des couleurs, se situe entre 400 et 700 nanomètres. Les rayons ultraviolets, quant à eux, vont de 100 à 380 nanomètres avec le classement suivant :

Ultraviolet UV-C (100 à 280 nm) principalement utilisé pour activation de phoignitiateur dans arts graphique
UV-B (280 à 315 nm) permet de bon résultats de polymérisation d’adhésif en surface
UV-A (315 à 400 nm) principalement utilisé pour activation de phoignitiateur dans adhésifs et nouvelles formulations pour LED UV
Lumière visible de 400 à 780 nm
Infrarouge IR-A (700 à 1400 nm) proche infrarouge 700 à 2000 nm
IR-B (1400 à 3000 nm)
IR-C (3000 à 10 000 nm) Infrarouge moyen 2000 à 6000nm

Spectre du rayonnement émis par les émetteurs UV

Comme l’énergie que possède une onde est d’autant plus importante que sa longueur d’onde est courte, ce sont les rayons ultraviolets C qui possèdent le plus d’énergie dans le spectre émis par les lampes ultraviolettes. Celle-ci varie de 12,4 à 3,1 électron x volt (eV) dans le spectre ultraviolet de 100 à 400 nanomètres. En réalité comme le quartz formant les émetteurs ne laisse pas passer le rayonnement ayant des longueurs d’ondes inférieures à 200 nm, le spectre UV émis est de 200 à 400 nm.

Le rayonnement ultraviolet (UV) nous est assez familier pour son action sur certains pigments de la peau et le bronzage de notre épiderme qui en résulte. Outre le rayonnement visible, la lumière solaire renferme en effet une proportion d’UV et une proportion d’infrarouge. Ce dernier rayonnement succède au visible, dans la zone des 700 à 10 000 nanomètres. Son énergie est essentiellement calorifique et connaît de nombreuses utilisations dont l’une est l’accélération du séchage de certaines encres dans l’imprimerie.

Mais la quantité de rayonnement UV dans la lumière solaire est insuffisante pour permettre des réactions chimiques importantes et rapides. Une importante technologie s’est donc peu à peu développée afin de domestiquer le rayonnement UV et de l’utiliser dans différents domaines parmi lesquels l’imprimerie constitue un secteur très important.